dimanche 21 février 2010

SAINT LAZZARO VENISE ITALIE


Un clergé arménien torturé et tué ......





A la mémoire des pères Mékhitaristes martyrisés en 1915

dimanche 7 février 2010

EGLISE DES SAINTS MARTYRS DEIR_EL_ZOR / SYRIE ( 2 )


LES OSSEMENTS DES MARTYRS

ՀԱՆԳՉԵՑԷՔ ԴՈՒՔ ԱՆԴՈՐ ՆԱՀԱՏԱԿ ԵՂԲԱՅՐՆԵՐ , ՄԱՐՏԻ ՄԷՋ ԱՀԱՒՈՐ ԴՈՒՔ ԻՆԿԱՔ ԱԼԵՀԵՐ.




LA COLONNE DE LA RESERUCTION




samedi 6 février 2010

EGLISE DES SAINTS MARTYRS DEIR_EL_ZOR / SYRIE

- Eglise et Mausolée des Martyrs Arméniens - Pour les Arméniens, Deir Ezzor est un lieu de pèlerinage. C’est ici que furent déportés et massacrés des dizaines de réfugiés expulsés par l’armée turque de leurs villes d’Anatolie en 1915. Les Arméniens furent contraints de marcher dans le désert, le long de l’Euphrate. Les cadavres des victimes furent jetés dans le fleuve ou enterrés dans des grottes situées aux alentours de la ville. L’Eglise Arménienne inaugura en 1991 le Monument aux Martyrs du Génocide. Le complexe, construit dans le style de l’architecture arménienne médiévale, a été inauguré en 1991. Il s’articule autour d’une église à plan centré, en dessous de laquelle se trouve une crypte. Au centre de la crypte, un ossuaire avec des restes de corps humains trouvés à Deir Ezzor, Al Chadadeh et Souwar. L’ossuaire contourne une grosse colonne dite “colonne de la résurrection” qui, couronnée d’une croix, se prolonge au niveau supérieur, en face de l’autel. Sur la base de la colonne ont été posées des urnes contenant de la terre provenant de villes et de régions évacuées par les populations arméniennes lors de l’exode. La crypte comporte également des salles d’exposition avec des cartes et des photographies du génocide, ainsi que des documents et des objets d’époque.














DESERT DU MORT DESTINATION DES DEPORTES ARMENIENS DE 1915 DEIR _EL _ZOR / SYRIE

“I am here today since I could not but be here. It is the greatest grief of my nation that has brought me here, the grief of the first genocide of the 20th century and the greatest disgrace of the civilized humanity. 23 Mars 2010

DISCOURS DU PRESIDENT SARKISSIAN DANS LE COURS DE L'EGLISE LE 24 MARS 2010
http://wbx.me/l/?u=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DGB0-qddG1qI%26feature%3Dyoutube_gdata


ՏԷՐ ԶՕՐ ԱՅՑԵԼՈՒԹԵԱՆ ԸՆԹԱՑՔԻՆ.- «…ԿԱՆՔ, ՊԻՏԻ ԼԻՆԵՆՔ ՈՒ ԴԵՌ ՇԱՏԱՆԱՆՔ» ՅԱՅՏՆԵՑ ՀՀ ՆԱԽԱԳԱՀ ՍԵՐԺ ՍԱՐԳՍԵԱՆ



1915

2010







Nous étions un jour dans le cabinet d’un avocat, lorsqu’une petite fille qu’il connaissait se présenta à nous.

– Tu es encore une Arménienne lui dit l’avocat, tu n’es pas devenue musulmane !

– Je suis musulmane, répondit-elle, en palissant. Comment ne le serais-je pas, quand mon père, ma mère et mes frères ont été massacrés devant mes yeux !

Nous restâmes émerveillés de l’intelligence de cette petite fille qui se souvenait ainsi du meurtre de ses parents.


Faïez El-Ghocein, capitaine de l'armée ottomane et témoin musulman occulaire
- Chef bédouin de Damas et avocat, a écrit ces pages à Bombay le 4 Zul-Kida 1334.









L’Arménie expire. Mais elle renaîtra. Anatole FRANCE
















la destination finale des déportations des Arméniens en 1915, « terminus pour tout un peuple ».


Տէր-Զօրը ի՛նքն է
Իր կոթո՛ղն
Արձա՛նն ու յուշարձա՛նը:

ԳԷՈՐԳ ԷՄԻՆ


Je suis un Bédouin ; mon père est un des chefs de la tribu de « Soulout » qui habite le Ledja (Haouran). J’ai fait mes études à Constantinople, à l’École des Tribus (Achair), puis à l’École Mulkieh. Mes études terminées, j’ai été attaché au Vali de Damas et après un certain temps, j’ai été nommé Kaimakam au villayet de Mamouret-el-Aziz (Kharpout), où je suis resté près de trois ans et demi en fonction. Je suis revenu ensuite à Damas pour suivre la carrière d’avocat. .Après la déclaration de la Grande Guerre, j’ai été rappelé par le gouvernement pour reprendre mon poste de kaimakam, mais j’ai refusé d’abandonner ma carrière libérale. 

Quelque temps après, accusé d’avoir été délégué par une organisation constituée au Mont-Liban auprès des tribus pour les soulever contre le gouvernement turc en vue de proclamer l’indépendance arabe sous le protectorat de la Grande Bretagne et de la France, je fus arrêté et jeté en prison pour être envoyé de là, chargé de fer, à Aley (Liban) à l’effet de comparaître dans une cour martiale. Je fus acquitté…mais le gouvernement, décidé à éloigner les Jeunes Arabes, décréta mon exil à Erzeroum. Djémal pacha me fit donc partir, escorté de cinq soldats commandés par un officier. A mon arrivée à Diarbékir, les Russes assiégeaient Hassan-Kala, et le Vali donna l’ordre de ne pas me faire aller plus loin. Je fus donc relâché après un séjour de 22 jours dans la prison de  Diarbékir ; et c’est ainsi que je suis resté six mois et demi dans cette dernière ville, où il me fut donné de voir et d’entendre des sources les plus autorisées tout ce qui est arrivé aux Arméniens. Les auteurs des récits que je reproduis sont pour la plupart de grands fonctionnaires, des officiers et des notables de Diarbékir et de ses districts, de Van, de Bitlis, de Mamouret-el-Aziz, d’Alep et d’Erzeroum. Les habitants de Van se sont réfugiés à Diarbékir depuis que les Russes ont occupés leur cité ; les habitants de Bitlis avec les fonctionnaires, ont aussi émigré dans cette ville que fréquentait en même temps un grand nombre d’officiers, qui s’y rendaient pour des motifs d’ordre militaire ou privé.

Pour ces raisons, et ayant autrefois été kaimakam, comme je l’ai dit dans ce vilayet, j’ai pu voir de nombreuses personnes et comprendre dans leurs détails, les événements qui se sont déroulés dans cette région. Cette guerre finira un jour et mes lecteurs pourront alors s’assurer par eux-mêmes de la véracité de ce que j’écris et qui n’est qu’une minime partie des abominables cruautés commises par les turcs envers la malheureuse nation arménienne. 

Quant à moi, j’ai pu dans la suite m’évader de Diarbékir et arriver, après maints périls, à Bassorah…
Je crois mon devoir de publier cette brochure pour servir la vérité et la nation qui a été tyrannisée par les Turcs, et pour défendre aussi la religion musulmane que l’Europe ne laissera pas d’accuser de fanatisme. 

Faiez El-Ghocein. 
Bombay (Indes) le 2 Zul-Kéda 1334, 
le 21 septembre 1916 



                       

LE FLEUVE DES SAINTS MARTYRS DE 1915 EL_PHERATE DEIR EL ZOR / SYRIE


2010


LE FLEUVE ROUGE SANG photo ARMIN WIGNER 1915



samedi 30 janvier 2010

DAMAS SYRIE

MONUMENT CIMETIÈRE ARMENIENNE
24 Avril 2011
EGLISE ARMENIENNE CATHOLIQUE BAB TOUMA

EGLISE APOSTOLIQUE SOURP SARKIS 
COMMEMORATION LE 24 AVRIL 2008





La place des martyres du Génocide des Arméniens .Damas Syrie Inauguré à l' occasion du centenaire .








Monument du génocide place Antonin Poncet LYON FRANCE





INAUGURATION LE 24 AVRIL 2006





Gérard Collomb LE 24 04 2015
23 Ապրիլ · 
 

« Jamais je n’oublierai ces chemins bordés de hurlements. La famine et la soif de tout un peuple avaient fini par annihiler tout sentiment de révolte. Le courage qu’il faut pour renaître de ce cauchemar effroyable ! Etre nu, désarmé, seul, abandonné, dans un monde indifférent à votre souffrance, à vos angoisses… Et n’avoir que 8 ans ! » : Napoléon Bullukian


LYON 24 04 2015


















samedi 16 janvier 2010

EREVAN / ARMENIE

24 avril 2011




Le président Sarkozy en 2011




«-Ողբամ Մեռելո~ց… Բեկանեմ Շանթե~ր… Կոչեմ Ապրողա~ց…»

-…Մի ողջ ժողովուրդ ճռաքաղ անել`
Մոռացած ալլահ, փեյղաբար ու խիղճ,
Խիղճ, որ մինչև իսկ շունը չի ուտում,
Իսկ սրանք նույնիսկ լափեցին , շտա’պ,
Եվ թվում է թե մարսեցին նաև…
Պ.Սևակ


REFERENCES ET PUBLICATIONS SUR LE GENOCIDE
A. Adossidès, Arméniens et Jeunes-Turcs, les massacres de Cilicie, PY Stock, Paris, 1918
Annick Asso, Le cantique des larmes : Arménie 1915, paroles de rescapés du génocide, La Table Ronde, Paris, 2005 (ISBN 2-7103-2776-7).
Grigoris Balakian, Le Golgotha arménien, mémoires du père Balakian, Le cercle des écrits caucasiens, Paris, tome 1, 2002 (ISBN 2913564089), tome 2, 2004 (ISBN 2913564135).
Henry Barby, Au pays de l'épouvante - L'Arménie martyre, Albin Michel, Paris, 1917. Rééd. Le cercle des écrits caucasiens, Paris, 2004 (ISBN 2-913564-13-5).
Victor Bérard et Martin Melkonian (préf.), La Politique du Sultan - Les massacres des Arméniens : 1894-1896 (1897), coll. Les Marches du Temps, Le Félin, Paris, 2005 (ISBN 9782866455910) (Le livre est intégralement disponible sur Google Livres, en passant par un proxy).
Archavir Chiragian, La Dette de sang. Un Arménien traque les responsables du génocide (préface de Gérard Chaliand), Éd. Complexe, Bruxelles, 2006 (ISBN 2-87027-133-6).
Emile Doumergue, L'Arménie, les massacres et la question d'Orient, Foi et Vie, Paris, 1916. Rééd. Le cercle des écrits caucasiens, Paris, 2007 (ISBN 2913564208).
Anatole France, Discours prononcé à la Sorbonne, lors du meeting « Hommage à l’Arménie », 9 avril 1916. Consulté le 4 avril 2008.
Henri Froidevaux, « Les massacres de 1915-1916 », dans Larousse mensuel illustré, n° 113 (juillet 1916). Consulté le 4 avril 2008.
Adams Gibbon, Les Derniers Massacres d'Arménie, Payot, Paris, 1915.
Dixon C. F. Johnson, Les Arméniens, témoignage, 1916, Shelfmark at the British Library: 9055.dd.15. Indisponible le 4 avril 2008.
Johannes Lepsius, Rapport secret sur les massacres d'Arménie, Payot, Paris, 1919. Consulté le 4 avril 2008.
Pierre Loti, Massacres d'Arménie, Calman-Lévy, Paris, 1918. Indisponible le 4 avril 2008.
Henry Morgenthau, Mémoires de l'ambassadeur Morgenthau, Payot, 1919. Consulté le 4 avril 2008.
Henry Morgenthau, « Les faits les plus horribles de l'Histoire », dans Red Cross Magazine, mars 1918. Consulté le 4 avril 2008.
Jean Naslian, Les mémoires de Mgr Jean Naslian, Imp. Mekhitariste, Beyrouth, 1951.
René Pinon, La suppression des Arméniens, Perrin, Paris, 1916. Consulté le 4 avril 2008.
Général Bronsart von Schellendorf (Allemagne), « Les Mémoires », dans Deutsche Allgemeine Zeitung, 24 juillet 1921. Indisponible le 4 avril 2008.
Harry Stuermer, Deux ans de guerre à Constantinople, Payot, Paris, 1917. Consulté le 4 avril 2008.
Arnold Joseph Toynbee, Le Massacre des Arméniens : 1915-1916, Payot, Paris, 2004 (ISBN 2-228-89872-4).
Armin Wegner, « Lettre au président Wilson », janvier 1919. Consulté le 4 avril 2008.