Monuments du génocide arménien de 1915
`POUR LA MEMOIRE DE MES GRANDS PARENTS ET DU PEUPLE ARMENIEN
mercredi 24 avril 2019
jeudi 23 avril 2015
Syria recognizes the Armenian Genocide committed by the Ottoman Empire, Parliament Speaker says - Հորիզոն շաբաթաթերթ - Horizon Weekly
dimanche 12 avril 2015
dimanche 29 mars 2015
PROFANATION A LYON DU MEMORIAL DU GENOCIDE DES ARMENIENS ET DE TOUS LES GENOCIDES 29 AVRIL 2015
communiqué de presse
PROFANATION A LYON DU MEMORIAL DU GENOCIDE DES ARMENIENS
ET DE TOUS LES GENOCIDES
Le Mémorial Lyonnais du Génocide des Arméniens et de tous les Génocides, situé Place Antonin Poncet à Lyon, vient d’être à nouveau profané par des tags orduriers et insultants.
Cet acte raciste nous renvoie à la manifestation de protestation organisée lors de son inauguration en avril 2006 par des associations négationnistes visiblement encadrées par les services turcs.
Au moment de son inauguration, ce Mémorial dédié à toutes les victimes des Génocides et Crimes contre l’Humanité avait déjà fait l’objet de tags et d’inscriptions injurieuses.
Le CCAF CENTRE FRANCE condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux et demande aux autorités de prendre toutes les mesures afin de protéger, à quelques semaines des commémorations du centenaire du Génocide des Arméniens, les lieux emblématiques de la communauté arménienne de Lyon.
Contacts : Michael Cazarian - Président
Arthur DERDERIAN – Secrétaire
Siège CCAF Centre France : 40, rue d’Arménie 69003 LYON
Lyon, le 29 Mars 2015
samedi 31 janvier 2015
lundi 22 décembre 2014
jeudi 25 septembre 2014
lundi 21 avril 2014
épuration ethnique à l'égard de la population arménienne de Kessab
samedi 8 mars 2014
dimanche 3 novembre 2013
mardi 16 avril 2013
samedi 28 avril 2012
samedi 21 avril 2012
mercredi 18 avril 2012
dimanche 15 avril 2012
mardi 10 avril 2012
dimanche 4 mars 2012
"tolérer le négationnisme, c’est tuer une seconde fois les victimes".
"tolérer le négationnisme, c’est tuer une seconde fois les victimes".
ELIE WIESEL
Par décision du 28 février 2012, le Conseil constitutionnel a déclaré inconstitutionnelle la loi du 23 janvier dernier réprimant la contestation de l'existence du génocide arménien. Il a notamment indiqué que le législateur a porté une "atteinte inconstitutionnelle à l'exercice de la liberté d'expression et de communication".
samedi 25 février 2012
lundi 23 janvier 2012
dimanche 22 janvier 2012
samedi 7 janvier 2012
COMME EN 1915 ...........
La députée UMP Valérie Boyer, auteure de la proposition de loi réprimant la négation des génocides dont celui des Arméniens, a porté plainte, lundi 26 décembre, après avoir reçu des menaces et après le piratage de son site Internet par des militants pro-Turcs.
«Nul n'a le droit d'utiliser le sang des Algériens comme fonds de commerce»
07-01-2012 | |
DÉCLARATIONS D’ERDOGAN SUR LE GÉNOCIDE COMMIS EN ALGÉRIE PAR LA FRANCE : «Nul n'a le droit d'utiliser le sang des Algériens comme fonds de commerce» «Nous disons à nos amis turcs de cesser de faire de la colonisation de l'Algérie un fonds de commerce», a déclaré M. Ahmed Ouyahia à une réponse sur les déclarations du Premier ministre turc qui a accusé la France de commettre un génocide en Algérie. «Chacun est libre de faire de la politique et de défendre ses intérêts, mais personne n'a le droit d'utiliser le sang des Algériens comme fonds de commerce, que ce soit à présent ou par le passé», a-t-il ajouté. M. Ouyahia est allé plus loin dans sa réponse en rappelant que «du 1er Novembre 1954 au 5 Juillet 1962, la Turquie ne s'est jamais prononcée en faveur de la cause algérienne. Pis encore, elle a voté contre l'Algérie dans toutes les sessions du conseil de sécurité et a contribué à l'achat des armes par le Natou pour battre les Algériens». A propos de la loi criminalisant le colonialisme, le RND estime que «c'est une initiative politique et une carte politique et qu'il aurait été préférable de le faire dans les années 1960, 1970, ou 1980». Pour le RND, la meilleure manière de défendre la guerre d'Algérie et d'amener les autres à demander des excuses est de construire un pays fort, «car les pleurnicheries sur le passé ne vont pas construire le présent et encore moins l'avenir de l'Algérie». |
samedi 17 décembre 2011
MENACE DE LA TURQUIE A LA FRANCE
Génocide arménien : Erdogan menace Paris en cas d'adoption d'un texte réprimant le négationnisme
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, menace la France de conséquences "graves, irréparables" qu'aurait l'adoption d'un projet de loi réprimant la négation du génocide arménien. "Je souhaite exprimer clairement que si ces démarches arrivent à terme, les conséquences sur les relations politiques, économiques, culturelles et dans tous les domaines avec la France seront graves", a souligné M. Erdogan dans une lettre envoyée au chef de l'Etat français,Nicolas Sarkozy.
samedi 10 septembre 2011
MONSEIGNEUR IGNACE MALOYAN
Choukrallah Maloyan, fils de Melkon et Faridé, est né à Mardine en Turquie, le 19 avril 1869. Le R.P. Joseph Tchérian, discernant en lui des signes de vocation, l'envoya à l'âge de quatorze ans au couvent de Bzommar, au Liban. Là, il termina ses études supérieures et en la fête du Sacré-Cœur de 1896 il fut ordonné prêtre Bzommariste sous le nom d'Ignace, en souvenir du grand Saint Martyr d'Antioche. En 1897, le R.P. Ignace est envoyé en mission à Alexandrie, puis au Caire où il acquit la renommée d'un prêtre exemplaire. En ses heures libres, il étudia le français, l'anglais et l'hébreu, pour mieux comprendre les Saintes Écritures. Sa Béatitude le Patriarche Boghos Bedros XII Sabbaghian, remarquant ses qualités exceptionnelles, le nomma son secrétaire privé en 1904. Entre temps, le diocèse de Mardine avait besoin d'un organisateur pour seconder le vieil archevêque Houssig Gulian. Sa Béatitude Sabbaghian ne trouva pas de meilleur choix que le R.P. Maloyan. Le 22 octobre 1911, lors du Synode des évêques arméniens réunis à Rome, il fut élu archevêque de Mardine et sacré par Sa Béatitude Boghos Bedros XIII Terzian. À Mardine, il s'intéressa de près aux problèmes de ses ouailles sur le plan matériel, social et spirituel. Il diffusa dans toutes les paroisses la dévotion au Sacré- Cœur et à la Mère de Dieu. Mgr Maloyan entretenait de bonnes relations avec les hauts dignitaires du pays. Estimé et apprécié, il fut décoré par un firman du Sultan. Malheureusement, alors qu'éclatait la première guerre mondiale, les Arméniens résidant en Turquie (rangée aux côtés de l'Allemagne) commencèrent à connaître des épreuves indicibles. Le 24 avril 1915 marque en effet le début d'une véritable opération d'extermination. Le 30 avril 1915, des soldats turcs encerclèrent l'Église Arménienne et l'Archevêché de Mardine, sous prétexte qu'ils recelaient des dépôts d'armes. N'y ayant rien trouvé, ils s'acharnèrent à détruire les archives et les dossiers. Au début de mai, le zélé pasteur réunit ses prêtres et à la lumière des tristes nouvelles, les tint au courant des menaces fomentées contre les arméniens. Il les exhorta à prier et à rester fermes dans la foi. Puis il leur lut son dernier testament où il les encourageait, considérant comme un grand honneur de mêler leur sang à celui des martyrs. Il les confiait à la sollicitude de Mgr Ignace Tapouni, archevêque des syriens catholiques. Le 3 juin 1915, des officiers turcs traînèrent Mgr Maloyan devant le tribunal avec 27 membres de la communauté. Là, Mamdouh Bey, chef de la gendarmerie, demanda à l'évêque de lui remettre les armes cachés chez lui. Le prélat lui répondit qu'il fut toujours un citoyen fidèle au gouvernement et que le Sultan, en guise de mérite, lui avait décerné une haute distinction honorifique. Mamdouh Bey lui proposa alors d'embrasser l'Islam pour avoir la vie sauve. Le prélat lui répondit avec véhémence qu'il n'allait jamais renier Jésus ni trahir l'Église et que c'était un bonheur pour lui de subir pour le Christ tous les sévices, même la mort. Alors, un des soldats le gifla brutalement. Mamdouh Bey, lui asséna des coups violents à la tête avec la crosse de son revolver. À chaque coup, il disait: «Seigneur, prends pitié, Seigneur fortifie-moi». Croyant sa mort imminente, il cria d'une voix forte: «Qui d'entre vous, mes chers Pères, m'entend, qu'il me donne l'absolution». Après cela, les soldats lui arrachèrent les ongles des orteils et le forcèrent à marcher. À Chikhane, Mamdouh Bey lut à haute voix la sentence suivante: «L'État vous a accordé beaucoup de bienfaits...; en retour, vous avez trahi le pays. C'est pourquoi vous êtes condamnés à mort. Cependant, si quelqu'un devient musulman il sera libéré et rentrera à Mardine. Sinon, la sentence sera exécutée. Soyez prêts à exprimer votre dernière volonté». Mgr Maloyan, au nom de tous, répondit: «Nous n'avons jamais été infidèles à l'État... mais si vous voulez nous demander d'être infidèles à notre religion, cela jamais, au grand jamais». Et tous les présents répondirent: «Cela jamais». «Nous mourrons, ajouta Maloyan, mais nous mourrons pour le Christ». Un fidèle s'approcha des soldats et leur lança: «Tuez-moi, et vous allez voir comment meurt un Chrétien pour sa foi». Le Confesseur inébranlable se mit à genoux, tous firent de même. Il pria le Seigneur de leur accorder la force et le courage pour être dignes de la palme du martyre. Les prêtres accordèrent à tous l'absolution. Ce qui provoqua l'étonnement des soldats turcs ce fut la paix et le bonheur qui jaillissaient de leurs visages. Ils étaient heureux de mourir pour le Christ. Mamdouh s'approcha de Mgr Maloyan et, pour une dernière fois, lui proposa l'Islam. Celui-ci lui répondit: «Ta demande m'étonne. Je t'avais dit précédemment que je vis et meurs pour ma véritable foi. Je me glorifie en la Croix de mon Seigneur et Dieu». Mamdouh furieux dégaîna son revolver et fit feu. La balle lui traversa la nuque. Il tomba par terre et, avant de rendre l'âme, il s'exclama: «Seigneur, prends pitié de moi, entre tes mains je remets mon esprit».
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